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01 avril 2010

Mihai Eminescu - Sur les centaines de mats

Sur les centaines de beaux mâts
Qui s'en vont quittant le port
Combien briseront là-bas
Les vents et les flots ?

Sur tant d'oiseaux migrateurs
Qui la terre vont parcourant
Combien noiera la fureur
Des flots et des vents?

Que tu courres après ta chance
Ou de lointains idéaux
Partout marquent la cadence
Les flots et les vents .

Incompris demeure l'élan
Qui t'anime dans ton chant
Passent sans cesse le murmurant
Les flots et les vents .

31 mars 2010

Mihai Eminescu - OH, VÉRITE SUBLIME

fragment
......................
L'histoire humaine avec ses rois de poésie,
Ses rois de guerre, est comme un beau poème:
Pourtant je prie la divine de rester loin à l'extrême
De mon corps si indigne; je n'en ai pas envie .

Savants penseurs du monde ! vous empestez l'éther
Des systèmes subtiles, enfoncez-les dans un tiroir ,
Un coffre est ce monde, rempli d'un vieux fatras - le ciel
Est un grenier plein d'étoiles et histoires.

Prêtres le crucifix portant, trésoriers des mystères,
Vous êtes le sel du monde, vous en seriez le cœur et l'âme,
Dommage que vos journées en ripaille passent entières
Et les soirs en mensonges, la nuit avec des femmes .

Pensivement vous martelez, orchestres; toi, sculpteur,
Tu tâtes de la main un corps tout frissonnant
Et vous, acteurs de drame, grimacez sous la lune,
Vous peintres, vous aurez l'éternité et une couronne.

Toi, temps, tu ne peux la couronne briser de tes doigts,
Car si bien ils ont peint ces sacs de vers.
Oh, vous, que Dieu installa sur les trônes de rois
Pour avoir des danseuses et maîtresses.

Oh, diplomates au parler si poli et si sec,
Le monde vous menez par le bout de son nez.

Que j'aime cet axiome tacite, créatures immondes
Les peuples n’existeraient que pour être floués.

30 mars 2010

Mihai Eminescu - Nous avons eu le meme maitre

Nous avons eu le même maître
Nous sommes élèves d'un même enseignement,
Pensée unique, à chacun de la reconnaître.
Ce qu'aujourd'hui tu sais, hier je le savais pertinemment.
Les même choses nous font pleurer et rire de même ...
Non idem est si duo dicunt idem.

Tu dis que le patrie est en chute libre,
Que la risée de tous et la honte nous voici;
Si mon avis on demandait à quelque titre,
La même réponse sans doute obtiendrait-on ici,
Pour que de honte se ferment nos yeux blêmes:
Non idem est si duo dicunt idem.

Car des tréfonds de tes pensées
La haine pointe et des miennes l'amour,
Tu voudrais tout laisser tomber sans plus penser,
Moi, au plus faible je veux porter secours
Pensant de même, nous nous défions de même:
Non idem est si duo dicunt idem.

Même si j'en ris, le mal m’est une douleur,
Il me coûte la paix de ma vie toute entière
Tandis que toi, tu oublies , sous les feux de splendeur
Que déversent sur toi, les rois de cette terre...
Et tu voudrais de nos mains que nous nous entretuions même
Non idem est si duo dicunt idem .

Est dure à dire la différence
Qui nous sépare, et nous empêche de marcher ensemble
On la verrait surgir sans doute
Si nos coeurs nous posions sur la main
Pour découvrir leur contenu suprême;
Non idem est si duo dicunt idem.

29 mars 2010

Mihai Eminescu - L’astre du soir

fragment

L'Astre partit. Ses ailes
Au ciel resplendissaient
Des voies de milliers d'années
En quelques instants passaient.

Un ciel d'étoiles en dessous,
Au dessus un ciel d'étoiles -
Il ressemblait à un éclair
Errant parmi les astres.

Et des vallées de ce chaos,
Aux alentours de soi,
Il voyait comme au premier jour,
Jaillissant des lumières;

Et jaillissant elles l'entouraient
Comme des flots, à la nage...
Il vole, pensée mue de désir,
Jusqu'à ce que tout s'efface;

Car où il va, il n'est frontière
Ni regard pouvant connaître,
Et le temps en vain s'efforce
Du vide enfin à naître.

Du Chaos, je suis né mon Dieu,
J'aimerai retourner au chaos...
Si du repos je suis sorti,
Je rêve de repos.

Il n'y a rien, pourtant il y a
Une soif qui l'absorbe,
Une profondeur pareille il y a
A l'aveugle oubli.

Et pas à pas derrière elle,
Il se glisse dans la chambre,
Tissant de ses froides étincelles
Une résille de flammes "
.................
Et du miroir comme une lumière
Sur son corps il s'étale (déverse)
Sur ses grands yeux, sous les paupières,
Sur son visage tourné.

Elle regardait et souriait,
Il tremblait dans la glace,
Car dans son rêve il la suivait
Pour que son coeur s'attache.

Il écoutait le coeur tremblant,
Plus fort, il s'enflammait
Comme un éclair, il se jetait,
Dans la mer replongeant;

Et l'eau là où il tombe
En cercles tourne, tourne
Et des abîmes insondables
Un beau jeune homme s'élance.

Il passe doucement sur le seuil
Au bord de la fenêtre
Il a dans la main une canne
Couronnée de roseaux.

Il semblait un jeune voïvode
Aux cheveux doux d'or pur,
Un bleu linceul était noué
Sur ses épaules nues.


Là dans des palais de corail
Tu régneras, des siècles,
Et tout le monde dans l'océan
Respectera tes ordres.

Comme de ses cieux il l'entendit
Il mourut de douleur,
Et le ciel tourne et tourne en vrille
En ce lieu où il meurt;
.....................
- Du monde haut j'arrive péniblement
Pour t'écouter encore,
Car c'est le soleil qui est mon père
Et la nuit est ma mère;

Dans l'air des flammes toutes dorées
Couvrent le monde entier
Et des vallées du chaos
Un beau visage prend forme;

Sur les mèches noires de ses cheveux
La couronne brûler semble,
Il arrivait flottant en vérité
Baignant dans les feux du soleil.

Oh, viens, à tes cheveux tout blonds
J'accrocherai des étoiles,
Sur mes cieux tu paraîtras
Plus belle entre toutes choses.


Car ce n'est rien, pourtant il est
Une soif qui l'absorbe,
Et un abîme similaire
A l'aveugle oubli.

28 mars 2010

Mihai Eminescu - J'admire la ville fourmilière

J'admire la ville fourmilière
Pleine de monde, aux murs de pierre,
Ses larges rues, ses nombreuses voûtes
Là, tel visage au coin de la route.
Y passent riant, parlant, grouillant,
Une foule de gens, le pas hâtant.
Rien que par-ci ou par là-bas
On en voit un qui flânant va
Les yeux au ciel, en sifflotant,
Les mains derrière son dos tenant.
Une cloche on entend résonner,
Bannière, crucifix et icônes sont portés,
Des prêtres lents et en chasuble
Chantant les paroles de la Bible.
Les suivent comme pour un enterrement
Jeunes, femmes, enfants, foule de manants;
On n'enterre pas, - on bénit l'eau,
Les rues débordent de badeaux;
Lentement ils passent; tara-boum-boum,
Une troupe en marche arrive: boum-boum;
Tambour en tête elle avance,
Vaillant il donne la cadence.
Marquant bien fort le tact ils vont
Et leur pas ferme l’on entend;
Luisent les armes, en file tout droit,
Les étendards le vent déploie;
Ils passent toujours tarra boum-boum,
Derrière le coin s'éclipsent d'un coup ...
Une jeune fille passe au profil doux
Rond comme celui d'une gamine !
Un chien déguerpit médusé
Un gamin siffle amusé
Au carrefour de routes usées.
L'aveugle tend sa sèche main,
Un porteur passe chargé à plein
Et les horloges ont sonné,
Mais personne plus ne les écoute
Trop de paroles, trop de monde.

27 mars 2010

Mihai Eminescu - Les epigones

fragment

Regardant les beaux jours d'or des chroniques roumaines anciennes,
Je plonge comme dans une mer de douces et sereines rêveries
Et j'entends comme une musique de doux et tendres printemps.

Quant à nous, les épigones ?... Des sens tièdes, des lyres brisées
Peu d'action et grandes passions, coeurs flétris, vieillis, vilains,
Masques rieurs, bien accrochés à un caractère vain;
Dieu en nous n'est que trompe-l'oeil, du clinquant masquant un trou.
Vous faisiez foi à votre art , nous ne croyons plus à rien.

26 mars 2010

Mihai Eminescu - Empereur et proletaire

fragments

Assis sur de longs bancs, dans une sombre taverne
Où la lumière pénètre par de sales verrières
Attablés côte à côte, le visage plutôt terne
Et l'oeil désabusé, voici une bande perdue de crève-misère
D'enfants pauvres et sceptiques de la plèbe prolétaire.

- "Ah ! - dit l'un d'eux - pensez-vous, que l'homme est une lumière
Dans ce monde si plein d'amertume et douleur ?
Une étincelle seule en lui n'est pure, ni entière.
Son rayonnement est sale comme ce globe de terre,
Sur lequel il est roi et règne sans grandeur.

Dites-moi, qu'est la justice ? - Les puissants se protègent
Leur fortune et honneur dans un cercle de lois;
Par des biens qu'ils volèrent, il font leur petit manège
Contre ceux qu'au travail ils ont pris comme au piège
Pour s'adjuger le fruit de leur vie et leur toit.

Certains dans les plaisirs passent leur vie, en luxure,
Les jours passent joyeux et les heures leur sourient
Du vin d'ambre plein les coupes - l'hiver jardins, verdure,
L’été parties, vacances, les Alpes au front de glace pure,
La nuit en jour ils changent, l'oeil du jour ferment meurtri.
.....................................................

Vertu est pour ceux-là un mot bien insensé,
Mais ils l'enseignent aux autres pour des bras forts avoir.
Car le char de l'Etat, quelqu'un doit le pousser
Et se battre à la guerre au milieu des brasiers.
Si vous mourrez luttant, eux gardent le pouvoir.

Les flottes toutes puissantes et les armées glorieuses
Les couronnes que les rois déposent sur leur front
Et les beaux millions que dans des banques luxueuses
Les riches déposent sans bruit, la tombe du pauvre creusent.
Ils absorbent la sueur du peuple que l'on trompe.
La religion, une phrase qu'ils inventèrent eux-mêmes
Pour vous amener dociles à subir le harnais.
Car si vos coeurs n'avaient pas cet espoir suprême
Après avoir peiné misérables une vie vaine
Porteriez-vous le joug comme des chevaux de trait?

Avec de vaines ombres on vous voile les yeux
En une récompense vous croyez bien à tort.
Non! La mort, de cette vie, éteint tout le bonheur.
Celui qui de ce monde n'a eu que la douleur
N'a rien au-delà non plus, car les morts sont bien morts!

Mensonges, paroles, voila qui les Etats soutient.
Non pas l'ordre des choses, comme ils veulent le faire croire !
Défendre leurs richesses, leur grandeur et leur bien,
C'est pour ça que vos bras ils arment contre vous-mêmes
Et entre vous en vain au combat on vous mène.

Pourquoi seriez-vous serfs des millions néfastes,
Vous qui par votre labeur pouvez à peine survivre?
Pourquoi le mal, la mort seraient votre seul faste,
Si eux dans leur richesse resplendissante et vaste
S'amusent comme au ciel, n'ont pas le temps de mourir.

Pourquoi oublieriez-vous que vous êtes force et nombre?
Il suffit de vouloir, pour la terre partager.
Ne construisez plus pour leur fortune des coffres,
Et des prisons pour vous, pour qu'ils vous mettent a l'ombre
Si l'envie vous prend de vivre ou vous loger.

Protégés par la loi, eux s'abandonnent au luxe
Et arrachent à la terre ses sèves parfumées.
Ils appellent dans l'orgie bruyante et voluptueuse
Comme des objets aveugles vos jolies filles aimées
Nos beautés juvéniles, leurs vieilles peaux usent.

Si vous vous demandez, alors, ce qu'il vous reste
Le travail, vous dit-on, ce plaisir enivrant,
La vie en esclavage, les larmes sur du pain sec.
Et aux jeunettes séduites une misère honteuse...
Ils ont tout et vous rien, eux le ciel, vous du vent!

La loi, ils n'en ont cure, la vertu c'est du flan.
Quand tout est à portée... Les lois, elles sont pour vous,
Lorsque tentés vous êtes par des biens souriants
Car il n'y a nul pardon pour l'horrible besoin.

Brisez donc ce régime si cruel et injuste.
Qui le monde divise en miséreux et riches!
Puisqu'après votre mort nul bonheur ne vous guète
Faites qu'en ce monde-ci on ait une part plus juste
Et que l'on soit égaux, que l'on vive en frères!
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Oh ! Que vienne le déluge, on a trop attendu
Pour voir venir le bien de par le bien rendu
Rien ... La place du chacal est prise par l'orateur
Et celle du spadassin par le flatteur envieux
Les formes ont changé et le mal est resté.

Vous reviendrez alors aux époques dorées,
Que les vieux mythes bleus nous racontent souvent,
Aux plaisirs si pareils, entre égaux partagés,
Et même la mort soufflant la lampe d'une vie finie
Vous semblera alors un ange aux blonds cheveux frisés.
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Sur les bords de la Seine en voiture de gala
Le César passe pâle, plongé dans ses pensées;
Des ondes le bruit sourd, le bruit sur la chaussée
De centaines de voitures, sa pensée ne trompe pas;
Le peuple silencieux et humble s'est effacé

Son sourire profond, silencieux et sage,
Son regard qui sait lire dans le coeur des humains
Et sa main qui conduit les destinées de loin
Salue le groupe miteux sur son passage.
Sa grandeur, il le sait, dépend de ces vauriens!.

25 mars 2010

Mihai Eminescu - Sommeillants petits oiseaux

Sommeillants petits oiseaux
Vers leurs nids reviennent sans bruit
Se cachent dans les rameaux
Bonne nuit !

Passe le cygne doucement sur l'eau
Se coucher dans les roseaux
Les anges te soient proches et veillent
Bon sommeil !

Seules les sources encore soupirent
Tandis que la forêt se tait
Les fleurs au jardin s'étirent
Dors en paix !

Dans la nuit douce qui scintille
La lune monte fière et luit
Tout est rêve et harmonie
Bonne nuit !

24 mars 2010

Mihai Eminescu - Retrouvailles

Petit bois, mon bois joli,
Comment vas-tu mon chéri?
Depuis que ne t'ai point vu
Bien long le temps m'a paru,
Depuis que m'en suis allé
Au monde j’ai tant voyagé!

Eh bien, moi, depuis longtemps
L'hiver, la tempête j'entends,
Qui mes branches va cassant
Et mes ruisseaux recouvrant,
Tous mes sentiers enneigeant,

Mes chanteurs au loin chassant.
Et encore, depuis longtemps,
L'été la "doïna" j'entends
Quand, sur le sentier de la source
Dont j'ai fait cadeau à tous,
Leur seille d'eau en remplissant
Les femmes la chantent doucement.
Ma forêt aux eaux tranquilles,
Le temps passe, le temps file
Et si jeune que tu sois,
Tu rajeunis à chaque fois.


Que m'est le temps ? Depuis des siècles
Mes lacs les étoiles reflètent.
Bon ou mauvais soit le temps
Mes feuilles bruissent, souffle le vent.
Bon ou mauvais le temps soit,
Le Danube coule pour moi.
L'homme ici seul est changeant,

Sur la terre il va errant;

Quant à nous, nous ne bougeons guère.


Nous sommes aujourd'hui comme hier:
La mer et toutes les rivières,
Le monde avec ses déserts,
Le soleil, la lune douce,
La forêt avec ses sources

09 février 2010

Mihai Eminescu - Prière

Notre Dame, vous élisant,
A vos genoux venons priant,
Ayez pitié et nous sauvez
Des flots dont nous sommes hantés!
Soyez bouclier protecteur,
Soyez notre rempart sauveur !
Le regard de vos yeux adorés
Sur nous, pauvres, veuillez abaisser,
O Sainte Mère immaculée
Et vierge pour l'éternité,
Marie !

Nous qui par la grâce sainte
Menons sur terre une vie vaine,
Nous supplions votre pitié !
Oh, notre étoile du berger,
Nos plaintes veuillez entendre
Oh, vous, reine des anges;
Des brumes sortez entière,
Douce et claire lumière !
O mère immaculée
Et vierge pour l'éternité,
Marie !

06 janvier 2010

Mihai Eminescu - Calin ( Pages d’un conte) VIII

fragment

Passée le forêt d'airain, de très loin scintille en blanc
Et résonne le fier discours de la grande forêt d'argent.
L'herbe, là, près de la source semble neige immaculée,
Des fleurs bleues frémissent humides, dans l'air doucement parfumé.
Il semblerait que les grands chênes sous l'écorce ont une âme
Qui soupire entre les branches d’une voix pleine de charme.
Et dans l'orgueilleux ombrage de la grande forêt d'argent
On voit des torrents rapides sur les pierres scintillant;
Ils poussent leurs vaillantes ondes et soupirent entre les fleurs,
Descendent susurrant tendres des alpages rocailleux.
Ils enjambent en boules fluides le miroir d'eau près du gué,
En tourbillonnant nid d'eaux, sur lequel la lune languit.
Mille petits papillons bleus, des milliers d'essaims d'abeilles
Ruissellent en luisant torrent sur les fleurs remplies de miel.

04 janvier 2010

Mihai Eminescu - A l’étoile

Jusqu’à l’étoile qui vient de poindre
Il y a si longue route
Que des millénaires fit sans doute
Sa lumière pour nous joindre.

Eteint sans doute depuis longtemps
Dans des lointains bleuâtres,
Voilà que luit à peine maintenant
A nos yeux le bel l’astre.

L’image de l’étoile qui mourut
Lentement au ciel monte:
Lorsqu’on ne la voyait elle fut
Oncques on la voit absente.

Ainsi lorsque notre désir
S’éteint dans la nuit noire
L’éclat de nos défunts plaisirs
Ne cesse de nous poursuivre.

03 janvier 2010

Mihai Eminescu

Eminescu est pour les Roumains un symbole, une institution. C’est avec lui que commence et s’installe la langue roumaine littéraire et la littérature cultivée, de facture occidentale. Il a vécu entre 1850 et 1889.
Eminescu fut le poète de l’amour et de la nature, mais aussi un poète philosophe, ayant fait de solides études à Vienne et Berlin. Il admira la Commune de Paris et lui consacra même un poème. C’est un romantique sensible et fougueux , un génie assoiffé d’absolu. Il dépeint comme nul autre la mélancolie de l’âme roumaine et les forêts de ce pays, mais aussi les grandes idées de son siècle.




Les traductions contenues dans cette présentation sont la propriété de Jeanne LUTIC.
Toute reproduction doit être autorisée par écrit.